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Lives Consortium, Hair Follicle, Hair, Animals, Cats, Breeding, Hair Color, Polymorphism, Single Nucleotide, Alleles, Felis catus, HR, atrichia, domestic cat, fur, naked, and Genetics

A variety of cat breeds have been developed via novelty selection on aesthetic, dermatological traits, such as coat colors and fur types. A recently developed breed, the lykoi (a.k.a. werewolf cat), was bred from cats with a sparse hair coat with roaning, implying full color and all white hairs. The lykoi phenotype is a form of hypotrichia, presenting as a significant reduction in the average numbers of follicles per hair follicle group as compared to domestic shorthair cats, a mild to severe perifollicular to mural lymphocytic infiltration in 77% of observed hair follicle groups, and the follicles are often miniaturized, dilated, and dysplastic. Whole genome sequencing was conducted on a single lykoi cat that was a cross between two independently ascertained lineages. Comparison to the 99 Lives dataset of 194 non-lykoi cats suggested two variants in the cat homolog for Hairless (HR) (HR lysine demethylase and nuclear receptor corepressor) as candidate causal gene variants. The lykoi cat was a compound heterozygote for two loss of function variants in HR, an exon 3 c.1255_1256dupGT (chrB1:36040783), which should produce a stop codon at amino acid 420 (p.Gln420Serfs*100) and, an exon 18 c.3389insGACA (chrB1:36051555), which should produce a stop codon at amino acid position 1130 (p.Ser1130Argfs*29). Ascertainment of 14 additional cats from founder lineages from Canada, France and different areas of the USA identified four additional loss of function HR variants likely causing the highly similar phenotypic hair coat across the diverse cats. The novel variants in HR for cat hypotrichia can now be established between minor differences in the phenotypic presentations.

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Depuis l'avènement de la génomique canine et féline, un nombre croissant de locus, de gènes et de mutations a été identifié chez ces deux espèces. Si la génétique canine a rapidement profité de ces nouveaux outils méthodologiques et moléculaires, la génétique féline rattrape progressivement son retard. Le séquençage complet du génome d'un chat Abyssin, en 2007, a permis des progrès considérables. Une quarantaine de gènes impliqués dans des maladies héréditaires et des caractères d'intérêt félins ont été identifiés à ce jour. Parmi les caractères d'intérêt élucidés à l'échelle moléculaire, les couleurs et les textures du pelage sont prépondérantes. Ainsi, des tests génétiques de dépistage de ces couleurs et de ces textures permettent désormais aux éleveurs de choisir leurs reproducteurs et de réaliser les accouplements de façon à obtenir les chatons désirés.

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Les céroïdes-lipofuscinoses neuronales (CLNs) humaines constituent un groupe d'encéphalopathies progressives et héréditaires caractérisées par une perte progressive de la vue, une dégradation des fonctions motrices et mentales, des crises épileptiformes et un décès prématuré. Les chiens de race American Staffordshire Terrier (AST) présentent une forme adulte et autosomique récessive de CLN qui se traduit par une ataxie statique et dynamique incurable, nécessitant l'euthanasie de l'animal à un stade avancé de la maladie. Grâce à une étude d'association et de liaison menée chez un grand nombre d'AST, une mutation dans le gène de l'arylsulfatase G a été découverte chez les chiens atteints. Elle provoque le remplacement d'un acide aminé dans la protéine et conduit à une baisse d'activité de l'activité arylsulfatase de 75% dans les leucocytes des chiens atteints. Ces travaux ont permis de mettre en place un test de dépistage de la maladie chez l'AST, de révéler l'importance de l'arylsulfatase G dans l'homéostasie neuronale et d'identifier une famille de gènes candidats pour les formes adultes de CLN humaines.