- 1914-1918 : du pacifisme à l'Union sacrée
- 1919-1929 : de la guerre à la crise, du militantisme au questionnement
- Au temps de la Chambre bleu horizon (1919-1924)
- La maçonnerie et le Cartel des gauches (1924-1926)
- Un recul du militantisme maçonnique : 1927-1930
- Les questions coloniales (1920-1940)
- 1929-1939: le GODF et la GLDF, si proches, si concurrents, unis face à la tourmente
- La maçonnerie face au nazisme
- De l'affaire Stavisky au Front populaire
- 1919-1929 : l'Europe maçonnique : espoirs et premiers échecs
- 1930-1940 : les disciples d'Hiram impuissants devant la percée des fascismes
- Camille Savoire et le Régime Écossais Rectifié
- Le tournant des années trente
- La mise à mort de la maçonnerie outre-Rhin
- Vers la guerre
- 1940-1945: un foyer de résistance à l'Europe allemande
- 1944-1945 : le difficile réveil de loges meurtries et affaiblies
- 1945-1968 : le Grand Orient de France, pugnace, déterminé au cours des Trente Glorieuses
- 1946-1956 : la décennie Francis Viaud
- Avec Ravel, le GODF au coeur de la vie politique (1956-1962)
- De Jacques Mitterrand à Paul Anxionnaz (1962-1968)
- 1940-1962 : les relations internationales du GODF, de la mort de l'AMI à la naissance du Clipsas
- La maçonnerie ibérique survit en exil
- L'étranglement de la maçonnerie en terre stalinienne
- L'agonie de l'Association maçonnique internationale
- 1946-1966 : la Grande Loge de France tiraillée entre régularité anglo-saxonne et libéralisme
- L'adoption du Volume de la loi sacrée (1953)
- La GLDF est admise au sein de la convention du Luxembourg
- L'impossibilité d'un accord GODF-GLDF-GLNF
- La rupture avec le Grand Orient de France (1959)
- La reprise des relations avec le GODF et ses conséquences (1964)
- 1914-1964 : le Droit Humain, la Grande Loge Féminine de France, la Grande Loge Nationale Française, le Rite de Memphis-Misraïm
- La maçonnerie masculine et l'initiation féminine
- Le Droit Humain, 1919-1966
- Des loges d'adoption à La Grande Loge Féminine de France
- De la GLNIR à la GLNF (1914-1962)
- Le Rite de Memphis-Misraïm
- 1945-1962: de l'Union française à la décolonisation
- La France et l'Indochine (1945-1974)
- Le Moyen-Orient, de la fin du mandat aux dictatures nationalistes
- L'évolution de la maçonnerie en Algérie, de la guerre civile à l'indépendance
- Le destin des loges du Maroc (1944-1966)
- La mise en sommeil des loges de Tunisie
- Une maçonnerie subsaharienne qui s'africanise (1945-1966)
- Une présence constante aux Antilles, en Guyane, à la Réunion
- Trois thèmes récurrents : la laïcité, la paix, l'engagement maçonnique
- 1946-1966 : le Grand Orient de France conduit la bataille laïque
- Le débat sur la laïcité à la Grande Loge de France
- La défense de la paix, mais sans les moyens de la promouvoir
- La franc-maçonnerie entre initiation et action.
"Entre la bataille de la Marne et les événements de 1968, soit au-delà de la première moitié du XXe siècle, la franc-maçonnerie française a partagé tous les soubresauts de la France : deux guerres, la crise de 1929, les années 30, trois Républiques. Bien implantée dans la nation, surtout à gauche, mais divisée en deux grandes obédiences à la fois proches et concurrentes et plusieurs autres alors de moindre importance, elle a servi les idéaux de la République, proposé et fait avancer des réformes politiques, économiques et sociales. Partie prenante de l'Union sacrée pendant la guerre, elle a soutenu la Société des Nations (SDN) qu'elle aurait voulu transformer, ainsi qu'ultérieurement l'ONU, en un gouvernement démocratique mondial ; elle a appuyé le Cartel des Gauches puis le Front populaire, participé à la vie de l'Association maçonnique internationale (AMI), subi les assauts d'une extrême-droite haineuse, accueilli des réfugiés notamment russes, allemands et espagnols. Persécutée par Vichy et les nazis, présente dans tous les mouvements de résistance en France et outre-mer, sensible à la nécessité d'une décolonisation qu'elle espérait en 1945 dans le cadre d'une Union française ou d'une large association pacifique, elle s'est reconstruite, non sans quelque difficulté, sous la IVe République, alors qu'une large partie de la franc-maçonnerie sous influence anglo-saxonne voyait fondre ses effectifs. Elle s'est interrogée sur sa nature même, sur sa situation au sein de la maçonnerie internationale, sur ses rites, sa philosophie ou sa spiritualité, sa finalité. Sa vie intérieure, avec des surprises et des rebondissements, n'a pas été un fleuve tranquille. André Combes, historien de la franc-maçonnerie, convie le lecteur à un voyage dans la réalité de cette institution, ses combats, ses interrogations, ses utopies, son évolution si peu connue, y compris par ses membres, et si éloignée des clichés habituels."--Page 4 of cover.