%{search_type} search results

• Chevaliers tardifs
• Où sont-ils ?
• Que font-ils ?
• Que savent-ils encore faire ?
• 1. Écrire l'histoire des combats du 10 août 1792
• Tentative de bref compte rendu des opérations
• Brouillard de guerre civile et fumée d'assaut
• Faire assaut
• La controverse du premier sang
• 2. Positions et postures défensives
• Disparus sans laisser de cadavres
• Combien de divisions ?
• Le piège de la défense
• À quelle heure commence la défense des Tuileries ?
• Juger l'esprit d'un corps : l'affaire des grenadiers du bataillon des Filles-Saint-Thomas
• Les membres fantômes de la défense
• 3. La réécriture du désastre
• Sortir vainqueurs d'une défaite
• Un corpus rétrospectif
• Distribution et revendication des rôles
• 4. L'annuaire des aristocrates assiégés
• Revue des effectifs
• Les calculatrices de la renommée
• Le renfort des vétérans de la garde constitutionnelle de Louis XVI
• Figurants et combattants
• 5. Le choix des armes
• Les derniers des derniers
• Les défenseurs empêchés
• Fausse patrouille et mauvaises armes
• Chevalerie de l'épée ou chevalerie du poignard
• 6. La cause perdue du roi
• La part du feu
• Le vendredi des Tuileries
• "Rien n'était plus aisé que les Tuileries à défendre"
• Chevaliers d'appartement
• 7. Therrnopyles ou terminus ?
• Le 6 octobre 1789, ou les combats du 10 août 1792 miniaturisés
• De gardes du corps à garde-meubles : ceux qui restent
• Troubles héros : les comtes de Paroy et d'Hervilly
• On ne peut point combattre proprement
• Les morts et les survivants
• La nuit du 10 août ou Tabolidon de la féodalité
• La chevalerie piétonnisée
• Noblesse outragée, noblesse brisée, noblesse martyrisée mais noblesse domestiquée
• La chevalerie errante.

"Et si le 10 août 1792, date de l'assaut sur le palais des Tuileries qui aboutit à la chute de Louis XVI, n'avait pas livré tous ses secrets ? Dans ce livre unique en son genre, Clément Weiss démontre qu'à propos de cette journée, on sait finalement peu, voire rien, quitte à se satisfaire de la légende. En se fondant presqu'exclusivement sur des sources de première main, la plupart n'ayant jamais été exhumées, il raconte l'événement à hauteur d'homme, du côté des défenseurs comme de celui des assaillants. Cet épisode mythique de la Révolution française n'est rien de moins qu'une bataille rangée, probablement la journée la plus violente de l'histoire de Paris depuis les massacres de la Saint-Barthélemy en 1572. Au plus près des combats, il relate, heure par heure, les mouvements des deux camps, les armes utilisées, les coups portés, et en arrive à une conclusion : la réécriture par les royalistes de cet événement en a fait le baroud d'honneur d'une aristocratie à bout de souffle. En cela, la défaite des Tuileries le 10 août 1792 trouve sa place, avec Crécy, Azincourt ou Pavie, dans l'illustre lignage des désastres de la chevalerie. Son issue dépasse la question du sort de Louis XVI et de sa famille : elle touche au cœur de la mythologie guerrière d'un ordre social contraint de déposer les armes face à l'histoire après des siècles de domination."--Page 4 of cover.

• Pt. 1. La gloire
• Le pont de Gravereau
• Meurtres à Machecoul
• Un dimanche à Fontenay
• La prise de Saumur
• Échec à Nantes
• "L'année de faïence"
• Pt. 2. La peine et le martyre
• La bataille de Cholet
• Le passage de la Loire
• Victoire à Entranunes
• Le siège d'Angers avant le retour au nord
• Massacre au Mans et fuite vers l'ouest
• Massacre à Savenay
• Ce qu'elles (ce qu'ils) devinrent.

"Comment la Vendée s'est-elle embrasée ? Comment une troupe spontanée, hétéroclite, désorganisée s'est-elle constituée pour passer la Loire ? Qui étaient les insurgés ? Quels furent leurs faits d'armes ? Avant les chouans, les colonnes infernales, la répression et le triomphe des bleus, il y eut ces treize journées qui virent tout un peuple se lever. Voici l'épopée de l'Armée catholique royale. Voici comment des humbles se rebellèrent. Voici comment des paysans se firent les premiers partisans. Il fallait Gérard Guicheteau pour plonger dans l'océan des archives et des écrits, en exhumer l'histoire enfouie, dresser la chronique oubliée de ces quelques jours qui ébranlèrent à jamais le mythe révolutionnaire. Place au récit, aux témoignages, aux noms et aux visages de ces inconnus convaincus de la justice de leur combat. Gérard Guicheteau raconte avec science et passion cet exode parti du bocage pour y retourner au prix du sang versé. De la mobilisation dans les paroisses à l'échec devant les murailles de Nantes, en passant par la prise de Saumur et la déroute de Cholet, on suit le périple héroïque de ces 100 000 hommes, femmes et enfants. Qui hésiteront à marcher sur Paris. Qui ne parviendront pas à rallier la Bretagne. Qui craindront que, prêts à s'embarquer pour l'Angleterre, leurs chefs ne les trahissent. Et qui connaîtront l'errance, la faim et la mort. Voici le mémorial de leur martyre."--Page 4 of cover.

• Pt. 1. Le prisonnier poétique
• 1. Au commencement était le père
• 2. Réfractaire à toute autorité
• 3. Dans les bras de Sophie, ou comment l'amour conduit en prison
• 4. Au donjon de Vincennes : dénoncer les bastilles
• 5. L'appel au secours à Louis XVI
• 6. Portrait d'un révolutionnaire avant l'heure
• Pt. 2. Le Cassandre de l'Assemblée
• 7. Député du tiers état
• 8. L'homme qui a vu l'orage arriver
• 9. Le coup du roi : l'appel à l'armée
• 10. Adresse au roi pour le renvoi des troupes
• 11. Un atelier de travail pas comme les autres
• 12. Mirabeau et Louis XVI face à face
• 13. Renvoi de Necker, l'étincelle
• Pt. 3. L'Orateur du peuple au 14 juillet
• 14. Enterrer le passé, ou le voyage d'Argenteuil
• 15. Le 14 juillet Réapparition à l'Assemblée
• 16. La prise de la Bastille
• 17. Espoir et tremblements à Versailles
• Pt. 4. Le dompteur de trône
• 18. Le flambeau de la révolte
• 19. La famille royale prise pour cible
• 20. "Le silence des peuples est la leçon des rois"
• 21. Louis XVI devant l'Assemblée
• 22. Adresse au roi pour le renvoi des ministres, ou éloge de la souveraineté du peuple
• 23. Le grand absent de la fête
• Pt. 5. Le vainqueur de la Bastille
• 24. 16 juillet Mirabeau à la forteresse
• 25. Dans les cachots et sur les tours
• 26. 17 juillet Louis XVI à Paris
• 27. Qu'est-ce qu'un héros ?
• 28. Repenser la prise de la Bastille
• Pt. 5. Pt. 1. Une vengeance encore posthume
• 29. Handet, ou le fantôme du père
• 30. Discours d'outre-tombe
• 31. Au grand homme, la patrie reconnaissante
• 32. Les lettres de Mirabeau étaient à la Bastille.

""Comment, en dix ans, ce démon d'une famille est-il devenu le dieu d'une nation ?", interroge Victor Hugo sur cet homme-énigme que demeure Mirabeau. L'histoire a surtout retenu de lui sa tirade de juin 1789 : "Allez dire à ceux qui vous envoient..." Aristocrate débauché, homme politique corrompu, héros manqué ou plus grand orateur de la Constituante, on ne sait plus ce qu'il doit rester du député de Provence pour lequel on inventa le Panthéon à sa mort avant de l'en arracher sous la Terreur. Loris Chavanette rouvre une enquête palpitante sur l'héroïsme réel ou supposé du personnage à la lumière de l'été 1789. Dans un récit historique qui tient du roman d'aventures et sur la base d'archives inédites, l'historien montre le rôle décisif du tribun entre le 8 juillet, quand Mirabeau demande à Louis XVI le retrait des troupes royales disposées dans Paris et à Versailles, et le 16 juillet, quand il vient en personne participer à la démolition de la Bastille. Depuis ses 17 ans, son père l'avait fait enfermer à coups de lettres de cachet dans les prisons d'État du pays. Aussi le Provençal, devenu député, avait à cœur de prendre sa revanche sur les injustices du passé, dont la Bastille demeure le symbole. Il donne ainsi au 14 juillet la saveur d'une insurrection collective doublée d'une revanche personnelle contre l'Ancien Régime. Cette union entre le peuple et le député raconte l'une des plus héroïques pages de la Révolution. Comme l'éloge funèbre de Mirabeau le rappela le jour de ses funérailles en avril 1791 : "Alors on vit ce que peut un homme de génie aidé d'une Nation, ce que peut une Nation aidée d'un homme de génie.""--Page 4 of cover.

• Comment voyez-vous les choses ? 3 juillet 2020. "Bonsoir Roselyne, c'est Jean Castex"
• 4 juillet 2020. Des branques à la fidélité douteuse
• 5 juillet 2020 — 17 heures. "Je vous donne mon numéro de portable"
• 6 juillet 2020. C'est peu de dire que la culture n'a rien vu des révolutions...
• Du 7 au 25 juillet 2020. Une solide réputation d'emmerdeuse
• Un jour sans fin 11 juillet 2020. Ça gueule fort !
• 18 juillet 2020. Quelle bronca
• 30 juillet 2020. Le vaisseau amiral prend l'eau
• Winter is coming... 14 août 2020. "Si vous ne le faites pas, je me tire"
• 22 septembre 2020. Un sacré medley !
• 9 septembre 2020. Jacques Brel ou Juliette Gréco ?
• 21 octobre 2020. We're one - "Nous ne faisons qu'un"
• 28 octobre 2020. C'est l'hallali !
• 27 novembre 2020. Un canard au milieu de la couvée de cygnes
• 19 mars 2021. Bataille gagnée
• Les invasions barbares
• 18 septembre 2020. "Notre école, c'est la plus belle"
• 4 décembre 2020. "Je suis désolée, mais ça sera impossible"
• 14 octobre 2021. "On ne peut pas tordre les textes !"
• 20 décembre 2021. Un carrefour est-il un monument historique ?
• Prendre la Bastille
• 20 novembre 2020. La prise de la Bastille
• 17 septembre 2020. Wagner t'est redevable
• 28 septembre 2020. Première conférence de presse
• "Qui t'a fait roi ?"
• 6 janvier 2021. L'arrivée d'Emmanuel Macron n'a rien changé
• 10 juillet 2020. Flash-back : "Les élus locaux ne sont pas blanc-bleu"
• 10 janvier 2021. Nos élus ont besoin d'y voir clair
• Retour sur le 13 novembre 2015. Le Café du Croissant
• Ave César !
• 24 février 2021. Roulée dans la farine
• 4 mars 2021. "Ma poulette, les emmerdements te viendront en pleine poire !"
• 12 mars 2021. Alors là, on touche le fond !
• La lumière de l'astre mort 2 décembre 2021. Je n'aurais pas misé un cachou
• 8 juillet 2020. Flash-back : ouverture du bal
• Décembre 2021. Ça poquait fort la "loose"
• 13 février 2022. Tant de mansuétude... On nous les a changés !
• O ministres intègres
• 5 mai 2021. Une telle injustice que j'en avais la boule au ventre
• Flash-back : 10 mai 1981. La sortie des ténèbres ?
• Flash-back : 15 mars 1993. Le bilan de Jack Lang
• Flash-back : C'est à peu près ce qui s'est passé en 1981
• 11 mai 2021. Pensées..
• La propriété, ce n'est pas du vol
• 14 septembre 2020. Liebe Monika
• 23 et 26 octobre 2020. Prendre Racine ?
• 10 juin 2021. Privée de redevance
• 12 octobre 2021. "Qu'est-ce qu'elle fout là, Bachelot ?"
• Ici, il n'y a pas de pourquoi
• 27 janvier 2022. On ne peut retracer l'indicible
• 18 février 2022. Voilà pourquoi je m'énerve
• 24 février 2022. Les assertions de Poutine sont aussi ridicules que si Jœ Biden décidait d'envahir la France
• 28 février 2022. La guerre au cceur de la culture
• 7 avril 2022. Mon testament de départ
• Quitter les choses avant qu'elles ne vous quittent
• 3 mars 2022. Les autres candidats brillaient par leur absence
• 24 avril 2022. Cette victoire a un goût amer
• 25 avril 2022. Deux petits cartons
• Semaine du 25 au 30 avril 2022. Les électeurs tiennent la hache
• Dimanche 1 mai 2022. Que du bonheur...
• Semaine du 2 au 8 mai 2022. Encore un Conseil des ministres
• Samedi 7 mai 2022. Un tailleur qui fait causer
• Lundi 9 mai 2022. Le plaisir est dans l'attente
• Semaine du 9 au 15 mai 2022. La valse des prétendants
• Flash-back : jeudi 12 mai 2022. Mon pétage de plombs
• Lundi 16 mai 2022 au matin. Roselyne qui se mêle de ce qui ne la regarde pas
• Semaine du 16 au 20 mai 2022 (quatre semaines après la réélection du président de la République). "Gin tonic !"
• Vendredi 20 mai 2022. Mission accomplie.

"682, c'est le nombre de jours que Roselyne Bachelot a passés au ministère de la Culture sous la présidence d'Emmanuel Macron. Dans ce journal d'une ministre, Roselyne Bachelot fustige le bal des hypocrites, ceux qui n'ont pas voulu reconnaître la culture comme "bien essentiel", ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues alors qu'elle luttait pour garder en vie les salles de spectacles, le cinéma, les troupes de théâtre. Elle n'oublie pas les technos de tout poil et les obsédés de l'ordre sanitaire, qui laissaient circuler les rames de métro bondées mais interdisaient l'ouverture des théâtres et des cinémas. Elle égratigne certains artistes qui ont joué les victimes sacrifiées alors que l'argent public coulait à flot et décrit sans complaisance les complots misérables de politiciens en perdition. Roselyne tire à vue."--Page 4 of cover.

• Prologue : Le roi riait sur sa tour de granit
• La tentation de la table rase
• Le retour d'une dangereuse illusion
• Du passé faisons table rase
• La table rase par le droit
• La table rase par la concurrence et le libre-échange
• La table rase de l'État
• La table rase de l'humain
• La table rase de l'humanisme
• La table rase de la civilisation
• Toute table rase se heurte à la nature humaine qui ne change pas
• Ce que l'on ne voit pas est ce qui résiste le plus
• La table rase du passé nous masque ce que l'histoire nous apprend sur la nature humaine
• Quand la table rase comptable se heurte à ce qui ne se voit pas
• Aucune table rase ne vient à bout de la nature humaine
• Nous sommes entrés dans une crise de civilisation dont nous sous-estimons la gravité
• La table rase s'attaque toujours à l'identité
• Malgré la table rase de l'occidentalisation et de la mondialisation, les autres ne pensent toujours pas comme nous
• Pourquoi la plupart des gens se bouchent-ils les yeux et les oreilles jusqu'à ce que tout ce qui ne doit plus arriver finisse par arriver ?
• Quand le présent dévore le passé et l'avenir
• "Redescendons sur terre!"
• "Je ne m'occupe jamais de ce que font mes locataires"
• Ces révolutions et ces guerres civiles qui appartiennent prétendument à un passé révolu
• Ces crises financières qui ne peuvent plus arriver
• La guerre de Troie n'aura pas lieu
• La hantise de Munich
• Dans un monde qui se fracture
• Cassandre est maudite
• Ce mauvais penchant humain auquel nous nous laissons trop souvent aller.

""Nous pensons et agissons collectivement comme si notre société était invulnérable. Au cours des dernières décennies, nous avons affronté bien des crises et nous nous sommes fait peur si souvent, sans que cela ait eu l'air d'avoir des conséquences durables et profondes. Alors nous avons fini par nous convaincre que les effondrements, qui ont plongé dans le malheur les générations d'avant, ne pouvaient plus nous arriver; que nos démocraties étaient si parfaites, notre science tellement avancée, que la machinerie si complexe, si sophistiquée, si bien agencée, de nos sociétés modernes bureaucratisées, judiciarisées, numérisées, dotées de tant de garde-fous, ne pouvait plus se dérégler et sombrer dans le chaos où se sont perdues avant nous tant de grandes civilisations jusqu'au XXe siècle. Nous restons persuadés que nous sommes tellement évolués, éduqués, civilisés que nous avons édifié en nous-mêmes des digues si solides, que l'éternelle sauvagerie résidant en l'homme ne viendra plus jamais nous entraîner sur des pentes fatales. Alors, nous avons baissé la garde devant les menaces, qui, depuis toujours, pèsent sur l'humanité et viennent de notre nature même, et de nos instincts qui ne changent pas. L'humanité, celle des autres et la nôtre, ne commence pas par nous." Les fondations des murailles institutionnelles, culturelles, morales, juridiques, que nos sociétés ont élevées, ne sont-elles pas aussi fragiles que celles des murailles de Jéricho ? Et ne nous comportons-nous pas comme ses habitants et leur roi qui, à l'abri derrière leurs murs d'apparence inébranlables, riaient des trompettes de Josué ? Six jours de suite, elles sonnèrent sans ébranler les murailles. Le septième jour, les murailles tombèrent. Et si nous étions déjà au soir du sixième jour ?"--Page 4 of cover.

• Improvising the foyers: Franco-African institutions of migration (1958-1967)
• Modern buildings : political challenges, administrative anxieties, and the consolidation of the foyer system (1968-1979)
• Performance and decay : African foyers, from solution to problem (1980s-1990s)
• Tolerated bonds : living together in the foyers
• When will the foyers end? Contentions renovations and temporal disjunctions
• Acknowledging solidarity : bureaucratic relatedness, hosting practices, and exclusionary dynamics
• Foyermen. Class, gender, and race across generations
• Eroded emplacement. Urban incorporation, containment policies, and the politics of belonging
• Focal points : reflections from the foyers.

• 1. Chez le ministre Talleyrand
• 2. Un étrange visiteur
• 3. Toujours aucune nouvelle
• 4. Adams contre Jefferson
• 5. Les premières dépêches arrivent
• 6. "Il faut de l'argent. Il faut beaucoup d'argent"
• 7. Talleyrand insiste
• 8. "Des millions pour la défense. Pas un sou pour la rançon !"
• 9. "Le doigt de la destinée écrit sur le mur le mot guerre!"
• 10. L'affaire débarque à Paris
• 11. Talleyrand vacille
• 12. La guerre se rapproche
• 13. Le ministre sauve sa tête
• 14. Le dernier émissaire quitte Paris
• 15. Talleyrand abat son joker
• 16. John Adams hésite
• 17. L'ouverture diplomatique
• 18. De retour aux affaires
• 19. Le double jeu de Bonaparte.

"L'affaire XYZ reste un mystère. Une histoire méconnue. Presque oubliée. Vingt ans après la guerre d'Indépendance, la France et les États-Unis sont au bord de la rupture. Pour apaiser les relations, le nouveau président américain, John Adams, dépêche trois émissaires à Paris. Approchés par plusieurs agents doubles, ils sont l'objet d'étranges manigances. Entre demandes de pots-de-vin et menaces de rétorsion, ils découvrent la face cachée d'un ministre vénal et ambitieux : Talleyrand. À la croisée de la machination politique, du complot diplomatique et de la tentative d'extorsion, l'affaire XYZ provoque un gigantesque scandale et déclenche le seul conflit armé entre la France et les Etats-Unis. Dans ce récit captivant nourri de nombreuses archives, Guillaume Debré nous plonge dans les arcanes d'une intrigue qui va laisser une trace indélébile sur les relations entre les deux pays."--Page 4 of cover.

• Enfance et jeunesse
• La formation d'un soviétologue
• La piste psychanalytique
• Le choc de Mai 68
• Qu'est-ce que le communisme ?
• Au cœur des réseaux libéraux
• Le revers de l'icône
• Au milieu du vide métaphysique
• Un moraliste au XXIe siècle.

"L'historien Alain Besançon (né en 1932) a été un des meilleurs analystes français du communisme et de la Russie. Formé aux Etats-Unis par les historiens Martin Malia et Marc Raeff, et en France par Raymond Aron, il était convaincu de l'importance primordiale de l'idéologie dans l'économie générale du régime soviétique, et en a proposé une généalogie théologique dans un ouvrage devenu classique, Les origines intellectuelles du léninisme. Membre du Parti communiste pendant quelques années dans sa jeunesse, il en est devenu ensuite un farouche opposant et s'est fortement investi au cours des années 1970 et 1980 dans la lutte intellectuelle et politique contre l'URSS. Il a été proche de plusieurs dissidents et ses livres, traduits en zamizdat, ont abondamment circulé en Europe de l'Est. Après la chute du régime, à rebours de l'optimisme de nombre de ses pairs, Alain Besançon a prédit et dénoncé avec une grande lucidité l'agressivité croissante de la Russie. Son œuvre, riche et originale, servie par un style splendide, s'intéresse au système soviétique et à la Russie, mais aussi à la théologie, à l'histoire des religions, à l'histoire de l'art et à la littérature. Cette première biographie d'Alain Besançon s'attache à montrer la cohérence et la profondeur de sa pensée. À travers ses nombreuses amitiés, ses combats et ses recherches, c'est toute une contre-histoire de la vie intellectuelle française de la fin du XXe siècle qui est ainsi mise en lumière."--Page 4 of cover.

• La naissance d'un chef
• L'expérience des cabinets ministériels
• Le temps des affaires
• Au service du Général
• L'aventure ministérielle
• Un baron pompidolien ?
• Grandeur et décadence
• Dans les couloirs du Parlement
• Un politique à la tête des affaires pétrolières
• Le magnat du pétrole
• Cohabitation avec Mitterrand
• Le retour aux affaires
• Tohu-bohu place Vendôme
• Héritages.

"Résistant durant la Seconde Guerre mondiale, gaulliste de la première heure, personnalité politique incontournable de la droite française et grand capitaine d'industrie, Albin Chalandon a marqué profondément et durablement la France du siècle dernier. "Pierre Manenti, relève Catherine Nay dans sa touchante préface, a entrepris de retracer son itinéraire. [...] Grâce à son travail d'enquête, aux documents retrouvés, il souligne avec talent toute l'originalité du parcours d'Albin : une alternance de vie professionnelle dans le privé et d'engagement en politique. Banquier, député, ministre, président d'Elf Aquitaine, garde des Sceaux, et pour finir industriel dans le textile. Des allers-retours qui ont suscité beaucoup de fantasmes, de jugements erronés et de calomnies. Son chemin de vie n'est pas une ligne ascendante continue. Il a, au contraire, connu une succession de sommets et de creux, accompagnés de moments d'exaltation et de tristesse." Figure emblématique de la Cinquième République, compagnon de route du général de Gaulle, de Georges Pompidou, de Valéry Giscard d'Estaing puis de Jacques Chirac, qui était véritablement Albin Chalandon ? Quel homme, quel mari, quel père, quel écrivain se cachait derrière l'image publique ? Et, surtout, comment parvint-il à traverser tout le XXe siècle entre l'ombre et la lumière, le prestige et le scandale (de l'affaire des "Chalandonnettes" à celle des avions renifleurs) ? Fort d'archives personnelles inédites et de nombreux témoignages de son entourage, Pierre Manenti brosse avec brio le portrait fascinant du dernier baron du gaullisme."--Page 4 of cover.

"On 16 May 1811, the small town of Albuera was the setting for one of the Peninsular War's most bloody and desperate battles. A combined Spanish, British and Portuguese force of more than 30,000 men, under the command of Lord Beresford, stubbornly blocked the march of a smaller French force under Marshal Soult, who was trying to reach the fortress of Badajoz, twelve miles to the north. The Allies declared themselves the victors of the struggle but, given the extraordinary losses they suffered during the fighting, Wellington later declared that, 'Another such battle will ruin us'. Several British regiments, including the 3rd, 48th and 57th regiments, suffered casualties of more than 50 per cent. The French similarly fought with enormous tenacity, and sustained even more casualties. The purpose of this book is to tell the story of the battle exclusively by way of the recollections of those who fought in the battle on both sides, which make for both chilling and inspiring reading. The book contains more than 100 first-hand accounts include letters, diaries, official correspondence, army records, newspaper reports and memoirs. They range from the comprehensive after-action reports of the British, Portuguese, Spanish and French commanders to casualty and prisoner lists and to recollections of individual soldiers from all the combatant armies. Each account is accompanied by a commentary identifying the source and its context. Foreign language accounts have been translated into English but citations to the original text are always provided. These first-hand accounts providing astonishing details of the intense fighting including the heroism of the Spanish troops, the massacre of Colborne's brigade by Polish lancers, Beresford's near-fatal indecisiveness, and the heroic charge of the Fusilier brigade." -- Provided by publisher

• Punir la régence d'Alger
• 1. A corsaire, corsaire-et-demi
• La course barbaresque
• La montée en puissance de la Royale
• Captifs à Alger, chiourme à Marseille
• 2. Sous la régence d'Alger
• Le pouvoir à Alger
• Etranges affaires étrangères
• Les Français à Alger
• 3. Faire la police du commerce
• Heurs et malheurs du Bastion-de-France
• A quoi servent les traités ?
• A quoi servent les croisières ?
• 4. S'installer en Barbarie
• S'y mettre, mais où ?
• Gigeri : autopsie d'un désastre
• Serselle : quelle revanche ?
• 5. Bombarder la ville
• Le bombardement de 1682
• Le bombardement de 1683
• La paix de 1684
• 6. Après la guerre, la paix ?
• La descente de 1688
• La paix de 1689 questionnée
• Le début de la fin de la course
• Guerre ou paix, ou les deux à la fois ?
• Bibliographie
• Liste des tableaux.

"L'expédition de 1830 n'était pas la première intervention française contre Alger. Durant toute la seconde moitié du XVIIe siècle, des attaques récurrentes de la marine royale ont tenté de punir la ville blanche de sa course en Méditerranée. D'abord en attaquant systématiquement les navires barbaresques afin de faire le plus possible d'esclaves "turcs" sur les galères marseillaises. Ensuite, en tentant - vainement - de s'installer sur la côte, à Gigeri (aujourd'hui Jijel). Enfin, en cherchant à impressionner le dey par des bombardements qui, en 1682 et 1683 puis en 1688, ont pilonné la ville et le port. Sans réussir à détruire Alger, ni même à arrêter la course barbaresque en Méditerranée occidentale, même si après 1690, les raïs ne prennent pratiquement plus d'esclaves chrétiens. Le récit de cette guerre franco-algérienne, déformé par la propagande de l'époque et occulté par l'expédition de 1830, est resté largement méconnu. Il est resitué ici dans le contexte économique et politique du moment, montrant qu'avant de s'y installer au XIXe siècle, la France cherchait depuis longtemps à être maîtresse d'Alger."--Page 4 of cover.

• Pt. 1. De solides racines démocrates-chrétiennes
• 1. Un père hors du commun
• Le souffle du Sillon
• La trajectoire de Victor Diligent
• Une personnalité qui impressionne son fils
• 2. Une jeunesse insouciante dans une famille atypique
• La famille Diligent
• Des études au goût d'inachevé
• Deux références politiques hors sentier
• La guerre : la maturation
• 3. Un résistant et un avocat
• Les conditions de son retour en France
• Résistance en mémoire de son père : deux opportunités
• La figure de Joseph Willot
• Natalis Dumez
• La rencontre avec Jean Catrice et son implication dans la presse
• La ferveur de la Libération
• Le RIC, antichambre du MRP
• Retour à la réalité : le travail modeste d'un avocat dans les bureaux de son père
• Pt. 2. 1944-1965 : le candide audacieux
• 4. Un responsable MRP favorable au travaillisme
• Mise en pratique à Roubaix
• Député MRP en 1958 à l'ombre de Pierre Pflimlin
• Le défenseur d'un MRP audacieux en région et à Paris
• 5. Un avocat hors norme
• L'Affaire de la défense des résistants de La Voix du Nord : premier acte jusqu'en 1965
• Natalis Dumez : le lien avec son père
• Le contentieux avec la direction
• L'entrée en lice d'André Diligent
• La substitution d'enfants
• L'affaire Mamadou
• 6. De la lucidité en politique
• Des positions pionnières en Algérie
• Des contacts durant les années 195o
• L'implication dans la guerre civile algérienne depuis 1956
• De Gaulle et l'élection du président au suffrage universel
• La bonne surprise de 1958
• Avec ou sans de Gaulle ?
• Le centrisme
• Les hésitations stratégiques de reclassement après l'effondrement
• Le choix d'André Diligent
• Pt. 3. 1965-1983 : la carrure nationale
• 7. Retour en force au Sénat : l'homme des médias
• Un bon train de sénateur
• La référence nationale en matière de médias
• Moraliser la politique : la question du financement des partis politiques
• L'affaire de La Voix du Nord : deuxième acte ; suite et fin
• 8. Une référence centriste ?
• Promouvoir la région du Nord et le rééquilibre en son sein
• Du centrisme régional au centrisme national
• Le Centre des démocrates sociaux (CDS)
• Du CDS à Force Démocrate
• 9. Citoyen du monde
• Le combat pour L'Europe
• Le soutien à Lech Walesa et à Solidarnosc
• Un pionnier de l'écologie
• Pt. 4. 1983-1994 : l'homme de la fierté roubaisienne
• 10. La conquête de la mairie
• Une remise en contexte
• 1983 : une victoire étonnante qui en dit long
• La confirmation de 1989
• 1994 : un bilan : le début d'un redressement constaté ?
• 12. La stratégie roubaisienne d'André Diligent
• La fibre patriotique d'abord
• La relance économique aussi
• Et une politique volontariste d'intégration
• 12. Les cercles concentriques : le rayonnement du maire
• Premier cercle : le versant Nord-Est
• Le 2e cercle : la Communauté urbaine de Lille [CUDL]
• Avec Arthur Notebart, président de 1971 à 1989
• Avec Pierre Mauroy
• Avec ses collègues élus communautaires
• Le 3e cercle : plus au large
• Pt. 5 1994-2002 : vers un retour aux sources ?
• 13. L'homme et ses échardes
• Des échardes personnelles dans sa vie privée
• Danielle Lesaffre une épouse à l'épreuve du handicap de sa fille
• "Les choses de la vie"
• Des échardes politiques
• L'affaire de la candidature manquée à Hazebrouck dans la 13e circonscription en marsi978
• D'autres épreuves
• Des antidotes face à l'adversité
• Son lien avec sa ville natale
• Un caractère bien trempé
• Le sens de l'humour
• 14. Les ressorts de son action
• Un socle de convictions
• Des conséquences pratiques
• Un homme de foi
• Chapitre15. L'héritage Diligent
• Les lauriers ; une raison de vivre
• Un regard neuf ou lucide sur la politique au XXIe siècle ?
• L'héritier des démocrates-chrétiens
• L'obsession du rassemblement à Roubaix
• Un regard rebelle, décalé sur les personnalités politiques
• Sa passion pour la démocratie médiatique
• D'abord un Roubaisien
• Un rayonnement national : André Diligent et les médias
• Un Européen convaincu mais réaliste
• Et aussi citoyen du monde.

""Je suis quadruple citoyen : roubaisien, français, européen, du monde" : telle est la profession de foi d'André Diligent, né en 1919 à deux pas de la mairie de Roubaix, ville dont il est le premier magistrat de 1983à 1994. Cette biographie vise d'abord à rappeler ce qu'il doit à son père, le démocrate-chrétien Victor Diligent, avocat des riches et des pauvres, puis à présenter son investissement au sein du Mouvement républicain populaire issu de la Résistance attaché à la famille, l'autorité tout autant qu'au souci social et à l'esprit de justice. Qualifié par les médias de M. Propre ou de Candide du Sénat pour avoir dénoncé la publicité clandestine à la télévision, André Diligent lutte durant ans pour faire droit aux résistants de La Voix du Nord, est lucide sur l'Algérie et sur l'environnement. Ce catholique roubaisien, "capable de tout" pour sa ville, s'engage dans la résistance, suit Pierre Pflimlin pour une Europe proche de ses concitoyens. Orateur percutant et chaleureux, André Diligent a dû affronter des épreuves familiales sans jamais oublier de "jouer collectif"."--Page 4 of cover.

• Pt. 1. Bases familiales et débuts (1653-1698)
• 1. Les ancêtres de Fleury
• Prolificité et contexte démographique
• Du côté maternel, des gentilshommes "montmorencycns" des guerres de Religion à la révolte de 1632
• Du côté paternel : de la marchandise à la finance
• 2. L'affermissement d'une dynastie financière
• Les bases financières : décimes et tailles (1594-1630)
• Pierre-Moïse, l'oncle décisif
• 3. Stratégies familiales
• Formation du patrimoine
• La part d'André-Hercule
• 4. Les filières de l'ascension : Église et méritocratie
• La montée à Paris
• Trajectoire scolaire : les collèges de Navarre, d'Harcourt (et de Clermont ?)
• Canonicat et prêtrise
• Une culture traditionnelle
• 5. Aux sources d'un tempérament religieux
• Thomassin
• Bossuet
• 6. Le temps des assemblées (1680-1682)
• Aumônier de Marie-Thérèse puis de Louis XIV
• La "petite" assemblée de 1680-1681
• 1682 : les quatre propositions
• 7. Les réseaux curiaux
• Un abbé de cour dévot
• Des réseaux divers : les Colbert, Noailles, Villeroy (1670-1690)
• Une situation précaire en réalité
• 8. Dix ans de repli (1688-1698)
• La disgrâce (1688-1689)
• Le piétinement
• Pt. 2. Évêque de Fréjus et constitutionnaire (1698-1715)
• 9. La nomination à l'évêché de Fréjus
• L'archevêque de Paris à la rescousse
• Un cadeau empoisonné ?
• Un schisme à Fréjus ?
• 10. Mesures de l'évêché de Fréjus
• Le cadre géographique
• Nombres : un encadrement clérical insuffisant ?
• 11. Un modèle épiscopal autoritaire et centralisateur
• Façonner le clergé
• Une réalité cléricale rétive
• Les visites
• 12. Fleury et les Fréjusiens : la "décence" à l'ordre du jour
• Discrimination sacré/profane
• Une sociabilité populaire "souplement" réprimée : danses, charivaris et autres carnavals
• Faire de bons catholiques : sacrements, écoles et catéchèse
• 13. L'invasion de 1707
• La légende noire : Saint-Simon et la "trahison" de Fleury
• L'honneur est sauf
• À la poursuite des Impériaux
• Reconstructions
• 14. Les destinées d'un patron : le cardinal de Noailles
• Le revival janséniste : Quesnel
• Fleury et l'assemblée de 1705
• La rupture consommée (1711) : le Nouveau Testament de Quesnel
• Les bases du constitutionnarisme de Fleury
• 15. Vers la bulle Unigenitus (1711-1714)
• La genèse : la France et Rome
• Le travail du Saint-Office : la bulle en gestation
• Fleury inspirateur français de la bulle ?
• L'assemblée de 1714 et l'opposition de Noailles
• 16. Les mandements de 1714-1715
• Le "juste milieu"
• Une hypothèse sur la sensibilité religieuse de Fleury
• L'Église catholique et épiscopalienne, maîtresse de vérité
• 17. Comment on devient précepteur royal (1714-1715)
• La démission du siège de Fréjus
• Fleury sort de sa réserve (été 1715)
• L'alliance du maréchal de Villeroy : l'entrée dans l'orbite maintenoniste
• Le soutien du maréchal de Villars
• Un constitutionnaire sans les jésuites
• Pt. 3. Fleury et Louis XV : du préceptorat au ministeriat (1715-1726)
• 18. Recueillement (1715-1717)
• La paix et l'alliance anglaise
• Les tentatives d'accommodement sur le front de la bulle
• L'entrée de Fleury à l'Académie (1717)
• Signalement idéologique de Fleury
• 19. Retournement religieux (1718-1720)
• La conspiration Cellamare
• La paix ratée de 1720
• Fleury dans le dispositif pacificateur du Régent
• Les conditions d'un ralliement
• 20. Le précepteur de Louis XV
• Une éducation soignée
• L'office royal, ou le sens du tragique
• Précepteur et élève : les débuts d'une longue complicité
• Les modèles : Saint Louis
• Les leçons de l'Histoire
• 21. Vers le Conseil d'État
• Louis XV plutôt que Reims
• Les mariages espagnols
• Disgace de Villeroy et "fuite" de Fleury (17-18 août 1722)
• Vue cavalière de la cour (fin 1722-début 1723)
• Patronages tous azimuts et rôle central de Dubois : l'entrée au Conseil (février 1723)
• 22. Premières tensions entre Bourbon et Fleury : le mariage du roi
• La mise en place du duumvirat Bourbon-Fleury
• La rupture des mariages espagnols
• La diplomatie personnelle de Fleury : les cartes espagnoles et anglaises contre Bourbon
• 23. Fleury contre Noailles
• Premières ouvertures en faveur de l'accommodement général : Benoît XIII (août 1724-juin 1725)
• Le pape désavoué : la "lettre des trois puissances" (octobre 1725)
• Benoît XIII et Noailles vaincus
• 24. La victoire de Fleury
• Les malheurs du duc de Bourbon
• Bourbon joue son va-tout (17 décembre 1725)
• *11 juin 1726, l'éviction de M. le Duc.

"Quels sont les mécanismes qui ont conduit le rejeton d'une famille de financiers "moyens" du Languedoc à devenir, en 1726, le principal ministre du jeune Louis XV ? Les causes à l'origine de cette réussite sont de plusieurs ordres. D'abord, le mouvement d'ensemble de tout un lignage qui plonge ses racines dans la marchandise du Lodévois depuis au moins le XVIe siècle. Puis, le passage à la finance - le maniement des deniers du roi - qui s'effectue avec le grand-père du cardinal dans les premières années du XVIIe et surtout son oncle Pierre-Moïse, trésorier de France au bureau des finances de Montpellier. Ce dernier favorise la montée à Paris du jeune André-Hercule qui embrasse dès lors la carrière ecclésiastique. Les moteurs de l'ascension sont ensuite individuels et reposent sur le jeu des clientèles, avec en particulier le cardinal de Bonsy puis le cardinal de Noailles qui obtient de Louis XIV l'évêché de Fréjus (1698) pour son protégé. Tirant profit de ses appuis à la cour et de son ferme soutien en faveur de la bulle Unigenitus, mais sans complaisance vis-à-vis des jésuites, Fleury est désigné par Louis XIV mourant précepteur du futur Louis XV. Sa proximité avec le petit roi le positionne dès lors en personnalité majeure. Les décès de Dubois puis de Philippe d'Orléans le laissent seul face au duc de Bourbon (1723). Trois ans seulement vont suffire à M. de Fréjus pour éliminer ce rival. Cette maestria curiale vient clore une ascension complexe, mélange de collectif et de structurel, d'individuel et de conjoncturel : historique, en somme."--Page 4 of cover.

• Liste des abréviations utilisées
• Introduction
• 1. Naissance de la Légion. Hiver 1940-1941
• Une inégale bonne volonté face à une loi lacunaire
• Une organisation centralisée et fortement hiérarchisée
• Une droitisation du mouvement combattant
• 2. Le temps des adhésions. Décembre 1940-Été 1941
• Chronologie du recrutement
• Sociologie des légionnaires combattants de 1914-1918
• La relève et l'avant-garde : jeunes combattants et amis de la Légion
• Variations sociologiques et géographiques du recrutement
• 3. Idéal légionnaire et engagement doctrinal
• Un ensemble idéologique cohérent aux appropriations variables
• Une presse toujours combattante
• La discipline : garante de l'orthodoxie légionnaire ?
• 4. La Légion dans la cité : rôle social et politique
• Perpétuation et récupération de la sociabilité combattante au profit du régime
• L'échec des tentatives d'intervention dans les affaires publiques
• L'expérience d'une action spécialisée : entreprises, paysannerie, maintien de l'ordre
• L'action sociale, vitrine de la Légion
• 5. La déliquescence : 1943-1944
• Un retour aux origines ?
• Le lent déclin des effectifs
• Vers d'autres engagements
• Épilogue. Après la Libération.

"En août 1940, le maréchal Pétain, chef de l'État français, décide de rassembler les anciens combattants dans une organisation unique, afin de relayer sa politique dans tout le pays. Avec plus d'un million d'adhérents, la Légion française des combattants s'impose comme le seul mouvement de masse du régime de Vichy. La propagande pétainiste présente ces légionnaires comme les symboles de la popularité du chef de l'État, mais la réalité est plus complexe. De fait, les anciens combattants étaient déjà répartis dans l'entre-deux-guerres dans des associations très actives dont la Légion prend, à bien des égards, la suite. Au plus près de ses membres et de leurs activités concrètes, Anne-Sophie Anglaret retrace la naissance, l'action et le déclin des sections de la Légion et montre la force des sociabilités locales par-delà le changement de régime. Elle met aussi en lumière la grande porosité idéologique entre les principes de la révolution nationale et les associations conservatrices d'avant-guerre. Elle permet ainsi de mieux comprendre ce qu'a été la Légion et, partant, ce qu'a été Vichy : non pas une parenthèse, mais l'adaptation d'une tendance de fond à un contexte exceptionnel."--Page 4 of cover.

• 1. Les sources écrites el leurs limites
• Les données des sources arabes
• L'apport des sources latines
• Un adversaire mal connu
• 2. La Narbonnaise au début du VIIe siècle
• La province à la fin de l'Antiquité tardive
• La révolte du duc Paul et ses conséquences
• Les derniers temps de la Narbonnaise wisigothique
• 3. Les premières offensives en Gaule narbonnaise
• De Saragosse à la Méditerranée
• La prise de Narbonne
• L'offensive contre Toulouse
• 4. La reprise des offensives
• La prise de Carcassonne et de Nîmes
• La poursuite des offensives vers le nord
• Tensions arabo-berbères aux confins de la Narbonnaise
• 5. La naissance d'une wilâya
• Les gouverneurs arabes de Narbonne
• Les relations avec les populations locales
• La ville de Narbonne dans les sources arabes
• 6. La réaction franque
• Les dernières expéditions arabes
• Les campagnes de Charles Martel et la bataille de Sigean
• La prise de Narbonne par les Francs
• 7. Le retour de la menace
• La grande offensive de l'année 793
• Un butin considérable
• Derniers raids
• 8. Les traces matérielles d'un lointain passé
• De nombreuses monnaies
• De remarquables sceaux omeyyades
• Des sépultures islamiques
• 9. De la littérature médiévale à l'actualité récente
• Fondations monastiques et chansons de geste
• Des gravures et des illustrations
• Une actualité occitane.

"La bataille de Poitiers constitue l'un des plus célèbres jalons de ce que l'on désigne parfois sous le nom de "roman national". Objet de multiples publications et de récupérations politiques, l'année 732 est même devenue pour certains l'expression passée d'un combat opposant l'Occident chrétien à l'Islam à la manière d'un "choc des civilisations". Sans remettre en cause l'importance de cet épisode dans l'histoire de ce qui allait devenir l'Occident carolingien, ce livre déplace le débat vers la Méditerranée et montre combien cette date tend à occulter une autre histoire : l'établissement de contingents arabo-musulmans dans le sud de la Gaule au cours du ville siècle. Pendant plusieurs décennies, l'ancienne province narbonnaise fit en effet partie des terres soumises aux émirs d'al-Andalus à la suite d'une conquête s'inscrivant dans le prolongement du grand mouvement d'expansion territoriale débuté en 632. S'appuyant sur des sources écrites et matérielles qui éclairent ce passé souvent méconnu, cet ouvrage retrace les événements survenus dans ces régions pour mesurer enfin les traces et l'écho dont ils firent l'objet dans l'art et la littérature depuis le Moyen Âge jusqu'à nos jours."--Page 4 of cover.

• L'aveuglement, présentation d'Alain Gérard
• 300 lettres parfois touchantes de naïveté
• Grandis à l'ombre de la noblesse et à l'affût de toutes les charges
• "Si elles me faisaient la cuisine, je serais bientôt crevé"
• "Les trois quarts de nos municipalités sont mal composées"
• "Rien de plus pitoyable que notre fête"
• "Pourquoi n'a-t-on pas tué le dernier !"
• Des élections sous la menace des fusils
• "Ils aimeraient mieux être tués, plutôt que d'être obligés de partir"
• "Ma vie aurait été en grand danger"
• "L'incendie, seul moyen de les réduire"
• "On n'en tue pas assez de mauvais"
• Les noyades : pas même une allusion
• "Carrier a fait beaucoup de bien"
• La catastrophe
• L'un dé-radicalisé, l'autre jamais vraiment revenu
• L'aveuglement d'une minorité incapable d'altérité
• Les 300 lettres de Jean Victor Goupilleau à son frère député (1791-1795), publiées par Martine Ehlermann-Gandrillon
• Introduction aux lettres de Montaigu, du 3 octobre 1791 au 7 mars 1793
• La mémoire controversée d'une famille et d'une époque
• Deux frères : le docile et le brillant
• Tous deux mariés à des cousines germaines
• Devenus Assemblée nationale constituante
• Quand la Constitution civile du clergé déchire les familles et la société
• Lettres de Montaigu, du 3 octobre 1791 au 7 mars 1793
• Introduction aux lettres de Nantes, du 6 avril 1 793 au 26 mars 1794
• Lettres de Nantes, du 6 avril 1793 au 26 mars 1794
• Introduction aux lettres sur la Loire, du 1er avril au 11 mai 1794
• Lettres sur la Loire, du 1er avril au 11 mai 1794
• Dernières lettres écrites de Paris
• Jean Victor dans l'Yonne, son frère en Vendée
• Jean Victor et son frère.

"À Montaigu, les Goupilleau sont une famille de gens de loi qui a rêvé de s'intégrer à la noblesse. La Révolution venue, la place est libre pour une bourgeoisie révolutionnaire ultra-minoritaire dans un bocage vendéen peu urbanisé. Celle-ci va se révéler d'autant plus avide de pouvoir et toujours plus intolérante. Pour comprendre l'exaspération qui va provoquer l'insurrection vendéenne, nous avons ici, publiée pour la première fois, l'exceptionnelle correspondance que Jean Victor Goupilleau adresse de 1791 à 1795 à son frère député. Elle dévoile le dessous des cartes. Le peuple élit-il des révolutionnaires modérés ? C'est qu'il vote mal, et les nouveaux maîtres multiplient les manipulations, n'hésitant pas à recourir à la violence de leurs milices armées. Pour entrer la Révolution dans les consciences, ils comptent aussi sur les prêtres jureurs qu'ils ont nommés. Les gens les rejettent-ils massivement ? Ce sont des aristocrates, à faire taire avant de les éliminer. En attendant, on entreprend de faire d'eux des soldats au service du nouveau régime. C'est bien contre ses persécuteurs que le peuple de Vendée se révolte en mars 1793. Depuis Nantes où il s'est réfugié, Jean Victor s'angoisse pour les siens, restés à Montaigu. À tort, car ce sont les colonnes républicaines qui vont brûler ses métairies et massacrer les habitants. En tant que réfugié de la Vendée, il doit finalement s'exiler à Orléans. Ainsi, ces extrémistes apparaissent-ils comme les véritables responsables de la Guerre de Vendée, avant d'être eux-mêmes victimes de la Terreur."--Page 4 of cover.

"Antoine Barnave was one of the most influential statesmen in the early French Revolution. He was a didactic man of austere morals and vaulting ambition who dressed as an English dandy, running up considerable tailor's bills. Before his execution at age thirty-two, he played a decisive role in revolutionary politics and even governed France in 1791 through a secret correspondence with Marie-Antoinette."--Dusk jacket