%{search_type} search results

"On sentait au loin la présence de la grande ville une fumée bleuâtre montait du côté du couchant : On entendait le bruit du marteau sur le fer comme un lointain murmure. Au soleil levant, les grandes fenêtres des fabriques de rubans jetaient des éclairs. L'historien Emile Mâle se souviendrait ainsi de ses impressions d'enfant, à Monthieu. Et alors qu'il allait sur ses neuf ans, il eut comme un cri d'effroi : J'aperçus le drapeau rouge flotter sur l'Hôtel de ville... La verte antichambre de ses jeunes années venait de lui révéler des lendemains de révolte, de fièvre et de fureur. Mais il est bien court le temps des cerises. Siffleraient bientôt chassepots vengeurs. Car à la suite de la guerre de 1870 contre la Prusse, et des défaites françaises, S'il venait à surgir des temps d'insurrection... Il faudrait bien s'attendre aux jours de répression."--Page 4 of cover.

• Chevaliers tardifs
• Où sont-ils ?
• Que font-ils ?
• Que savent-ils encore faire ?
• 1. Écrire l'histoire des combats du 10 août 1792
• Tentative de bref compte rendu des opérations
• Brouillard de guerre civile et fumée d'assaut
• Faire assaut
• La controverse du premier sang
• 2. Positions et postures défensives
• Disparus sans laisser de cadavres
• Combien de divisions ?
• Le piège de la défense
• À quelle heure commence la défense des Tuileries ?
• Juger l'esprit d'un corps : l'affaire des grenadiers du bataillon des Filles-Saint-Thomas
• Les membres fantômes de la défense
• 3. La réécriture du désastre
• Sortir vainqueurs d'une défaite
• Un corpus rétrospectif
• Distribution et revendication des rôles
• 4. L'annuaire des aristocrates assiégés
• Revue des effectifs
• Les calculatrices de la renommée
• Le renfort des vétérans de la garde constitutionnelle de Louis XVI
• Figurants et combattants
• 5. Le choix des armes
• Les derniers des derniers
• Les défenseurs empêchés
• Fausse patrouille et mauvaises armes
• Chevalerie de l'épée ou chevalerie du poignard
• 6. La cause perdue du roi
• La part du feu
• Le vendredi des Tuileries
• "Rien n'était plus aisé que les Tuileries à défendre"
• Chevaliers d'appartement
• 7. Therrnopyles ou terminus ?
• Le 6 octobre 1789, ou les combats du 10 août 1792 miniaturisés
• De gardes du corps à garde-meubles : ceux qui restent
• Troubles héros : les comtes de Paroy et d'Hervilly
• On ne peut point combattre proprement
• Les morts et les survivants
• La nuit du 10 août ou Tabolidon de la féodalité
• La chevalerie piétonnisée
• Noblesse outragée, noblesse brisée, noblesse martyrisée mais noblesse domestiquée
• La chevalerie errante.

"Et si le 10 août 1792, date de l'assaut sur le palais des Tuileries qui aboutit à la chute de Louis XVI, n'avait pas livré tous ses secrets ? Dans ce livre unique en son genre, Clément Weiss démontre qu'à propos de cette journée, on sait finalement peu, voire rien, quitte à se satisfaire de la légende. En se fondant presqu'exclusivement sur des sources de première main, la plupart n'ayant jamais été exhumées, il raconte l'événement à hauteur d'homme, du côté des défenseurs comme de celui des assaillants. Cet épisode mythique de la Révolution française n'est rien de moins qu'une bataille rangée, probablement la journée la plus violente de l'histoire de Paris depuis les massacres de la Saint-Barthélemy en 1572. Au plus près des combats, il relate, heure par heure, les mouvements des deux camps, les armes utilisées, les coups portés, et en arrive à une conclusion : la réécriture par les royalistes de cet événement en a fait le baroud d'honneur d'une aristocratie à bout de souffle. En cela, la défaite des Tuileries le 10 août 1792 trouve sa place, avec Crécy, Azincourt ou Pavie, dans l'illustre lignage des désastres de la chevalerie. Son issue dépasse la question du sort de Louis XVI et de sa famille : elle touche au cœur de la mythologie guerrière d'un ordre social contraint de déposer les armes face à l'histoire après des siècles de domination."--Page 4 of cover.

• Le jour où le royaume des français s'effondra
• Tout sauf une surprise
• Un cousin de Benjamin Constant témoigne
• A la veille du combat
• "Républicains prêts à combattre contre la république"
• La dernière revue de Louis XVI
• Les premiers tirs
• Attaque et contre-attaque
• Coup de théâtre à l'Assemblée
• Une résistance désespérée
• Du combat au massacre : "Qu'un sang impur abreuve nos sillons !"
• Le service auxiliaire de France
• Une alliance sans cesse renouvelée
• Le régiment des Gardes suisses
• Contenu des capitulations militaires
• Un service de France à réformer au plus vite
• Un corps de prestige et un passage obligé pour les patriciens suisses
• Un pilier de l'Ancien Régime en France et un symbole du savoir-faire suisse
• Le corps royal suisse de sécurité : des régiments pour assurer la sécurité intérieure
• Un colonel des Gardes suisses au travail
• Le dernier argument du roi
• Les soldats suisses pris dans la révolution française
• Une présence contre-productive
• Une journée historique qui finit bien : les Suisses à la Bastille le 14 juillet 1789
• Les troupes suisses sur sol français contribuent au maintien de l'Etat de droit
• Des signes de faiblesse dans le régiment des Gardes suisses
• Reprise en main du service de France par le lieutenant-général d'Affry
• Le rôle des Gardes suisses lors des grandes journées révolutionnaires. Octobre 1789
• Un dilemme : au service du roi ou au service de France?
• Les Suisses à la Fête de la Fédération
• La révolte du régiment de Châteauvieux à Nancy en août 1790
• De la Journée des poignards à la fuite du roi
• Ces républicains défenseurs de la monarchie
• De la bonne utilisation des troupes suisses en position d'attente
• Pourquoi le roi ne s'est-il pas enfui avec sa Garde suisse ?
• Le maintien du service auxiliaire de France
• Les plus résolus au retrait des troupes suisses de France ne sont pas ceux que l'on croit
• D'Affry et les développements de sa position attentiste
• Le régiment des gardes suisses en 1792
• Aix-en-Provence en février 1792. Un signe avant-coureur: le désarmement du régiment d'Ernst
• Les suites de l'affaire des galériens suisses de Châteauvieux
• La première Fête de la liberté à Paris, le 15 avril 1792
• Le maintien des capitulations et du régiment des Gardes suisses
• Les projets de dissolution ou d'envoi aux frontières
• Le refus de la Diète et des régiments suisses de participer à l'effort de guerre
• Le réduit de l'attentisme
• Un service de France laissé à l'abandon par les Suisses
• Absence ou départ de nombreux officiers d'un régiment en sursis
• La chute des suisses et celle de la monarchie en été 1792
• La journée du 20 juin 1792
• Les Suisses désormais en première ligne quand l'étau se resserre
• Les Suisses catalyseurs involontaires du mécontentement
• Un régiment plus divisé qu'il n'y paraît
• Les précautions prises par d'Affry
• L'envoi d'un détachement en Normandie début août
• De jeunes officiers idéalistes croient au miracle
• Le commencement de la fin
• Le soulèvement de Paris le 10 août

• Le piège se referme sur le plus beau régiment suisse au service de France L'espionnage des Tuileries par des Suisses
• Les raisons d'une faible défense
• L'abandon de l'état-major et des soldats suisses prêts à la reddition
• Le dernier ordre du roi
• Conséquences immédiates et exploitation de la tragique journée
• Les suites du 10 août
• Suite du sauvetage des Suisses
• Justification officielle de la journée du 10 août
• Commémorer le 10 août
• Les interrogatoires
• Les massacres de septembre d'un point de vue suisse
• Quelques précisions sur les Suisses tués à l'Abbaye Saint-Germain-des-Prés
• Le jugement et l'exécution du major Bachmann
• Il faut sauver le soldat d'Affry
• L'administrateur d'Affry retrouve son poste
• L'acquittement définitif de l'administrateur des troupes suisses
• Les pertes subies : entre mythe et réalité
• Le sort des Gardes suisses prisonniers au Palais-Bourbon
• Les répercussions historiques, politiques et diplomatiques
• Les Suisses en état de choc
• Le licenciement général des troupes suisses
• La fin d'une époque : la suspension de l'Alliance et le rappel des troupes suisses
• La mémoire du 10 août
• Que sont devenus les rescapés?
• Un temps d'oubli pour le souvenir d'un été meurtrier
• La revanche de 1817: remise de la Médaille du 10 août
• L'élaboration de la mémoire: le récit-compilation de Pfyffer d'Altishofen
• Le Lion de Lucerne ou les Tuileries au coeur des Alpes
• Exploitation touristique et idéologique du Lion de Lucerne
• L'émergence d'une nouvelle Suisse.

"Le 10 août 1792, avec le massacre d'un régiment de Gardes suisses dans le palais des Tuileries, en plein Paris, nous assistons à l'effondrement de la monarchie française, mais aussi, par contre-coup et du côté des Alpes, à l'ébranlement final de l'Ancien Régime dans les cantons suisses, incapables de déterminer une politique commune. Heure par heure, et face à tous les milieux impliqués dans la Révolution, nous observons le rôle crucial joué par la présence, traditionnelle et admise selon de vieux traités, des troupes helvétiques en France. Mais celles-ci se découvrent soudain les dernières garantes de l'ordre public, soumises à des commandements confus. Les Suisses sont devenus un symbole, une force-clé, lorsque tout paraît s'effondrer. Des groupes avides de changement aspirent à un acte spectaculaire. Il sera sanglant. Longue est l'histoire des relations franco-suisses. Ce livre fascine en distinguant minutieusement le vrai du faux lors de cette journée tragique."--P. [4] of cover.

"En ce début de XXIe siècle, on évalue à environ un million le nombre des Portugais et de leurs descendants en France, ce qui fait d'eux la première communauté d'origine étrangère (en 1914, on n'en comptait qu'un millier). Il s'agit de la dernière des grandes immigrations européennes du XXe siècle. Les liens profonds entre les deux pays se nouent au coeur de la Première Guerre mondiale, lorsque le Portugal envoie en France des soldats et des travailleurs. Une partie d'entre eux restent dans l'Hexagone, bientôt rejoints par leur famille et des compatriotes. La route vers la France est ouverte, elle ne se refermera pas. Plusieurs générations d'exilés feront le chemin à leur suite, tant qu'au Portugal durera la dictature (1926-1974) longtemps dominée par Salazar. Marquées par un important essor économique, les années 1920 et 1960-1974 correspondent aux grandes années de croissance de l'immigration portugaise. Toutefois les politiques migratoires parfois opposées des deux pays entraînent l'émigration illégale de milliers de Portugais sans papiers, dont beaucoup aboutissent dans des bidonvilles où naissent des solidarités durables avec des Français, tant humanitaires que syndicales, politiques que civiques. Aujourd'hui, les Portugais de France, très ancrés dans la société on retient les succès de certains d'entre eux, tissent leurs liens avec celle-ci à travers une multiplicité de voies économiques, sociales, civiques et culturelles, dans un va-et-vient permanent entre "ici" et "là-bas", entre deux univers. Riche d'archives inédites et de témoignages, ce livre suit pour la première fois les grandes étapes et les multiples facettes d'une histoire séculaire qui a vu naître des rencontres fraternelles."--Page 4 of cover.

• Introduction
• Le macronisme, nouvelle doctrine politique ?
• Fin de campagne
• L'affrontement
• Les 100 premiers jours de la présidence Macron
• La victoire
• Belle prise pour Matignon
• La morale, impératif catégorique
• Premiers succès, premiers soucis
• Le grand chamboule-tout
• Jupiter veille au grain
• L'épreuve commence
• Macron omniprésent
• Passage à vide.

"De sa traversée théâtrale, jupitérienne, de la cour du Louvre le 7 mai, à sa volonté de réunir droite et gauche, en passant par la phrase, "c'est moi le chef", lancée au général de Villiers et sa colère contre le gouvernement après la baisse de l'APL, Gilles Gaetner, tel un scribe méticuleux, a noté et analysé, pendant 100 jours, les décisions prises par Emmanuel Macron. Il a scruté ses faux pas et recensé ses réussites. Aujourd'hui, Emmanuel Macron est en berne dans les sondages ; ses projets, notamment la réforme du Code du travail ou la refonte de l'assurance chômage ne suscitent guère l'enthousiasme des syndicats. Pourtant, le nouveau président a réussi le dépoussiérage de la vie politique. De nouvelles têtes sont apparues. Ejectés, les élus accrochés à leur fauteuil, ne pensant qu'à leur réélection! Macron ? On le croit Chérubin. C'est un bulldozer. Sans état d'âme. Doit-il craindre une rentrée sociale "chaude" comme le lui promet Jean-Luc Mélenchon ? D'où cette question capitale : le credo, "et à droite et à gauche", ADN de l'idéologie macronienne, inspirée par le général de Gaulle en 1945 et 1958, reprise par Rocard en 1988, puis par Sarkozy en 2007, résistera-t-il aux bourrasques éventuelles ou, au contraire, volera-t-il en éclats ?"--Page 4 of cover.

• t.
• 2. La Maurienne

• Les mille-feuilles français
• Accepter le risque
• Décentralisation, déconcentration, autonomie, agences
• République décentralisée ou autonomie ?
• Taille ou puissance ?
• Deux pôles décentralisés : région et intercommunalité
• Quelle méthode pour quel calendrier ?
• Redresser notre économie avec responsabilité et méthode
• Deux erreurs fondamentales de politique économique
• Un changement de cap après dix-huit mois
• Le danger du déclassement français
• Des réformes structurelles indispensables à la défense de la compétitivité française
• Plaidoyer pour une nouvelle approche de la sécurité intérieure
• Le défi de la contrainte pénale effective
• Le défi de la prévention
• Le défi de la lutte contre la récidive
• Le défi de la concentration des moyens au sein d'un grand ministère de la Prévention, de la Sécurité intérieure et du Droit des victimes
• Le défi de l'unification de la chaîne pénale
• Le défi de la réforme de la magistrature
• Le défi des frontières
• Le défi du numérique
• 2017 : L'exigence d'un nouveau 1958 Pour un sursaut français, le nécessaire gouvernement par ordonnances
• Une refondation radicale, comme en 1958
• Liberté chérie !
• Une autorité à réinventer
• L'égalité des chances : la droite est la plus à même d'incarner la justice sociale !
• Faire demain ce que l'on n'a pas fait hier : les ordonnances et le référendum
• La République en action
• Liberté
• Égalité
• Fraternité
• Maîtriser durablement les flux migratoires en France et en Europe
• Replacer la France au coeur de la politique d'immigration
• Parallèlement à une politique française de maîtrise des flux migratoires, nous le savons, la trajectoire de notre pays s'inscrit aussi dans celle de l'Europe
• L'identité heureuse
• Qu'est-ce qu'une Nation ?
• Enfin révolutionnaires
• Le numérique et l'écologie : des perturbateurs politiques
• Le numérique avec l'écologie
• La modération écologique du numérique
• L'économie de l'ingéniosité
• Politique écologique versus écologie politique
• L'écologie, à l'échelle mondiale
• L'équation politique française : écologie, numérique et identité
• Pour une révolution démocratique
• La réforme nécessaire : cas d'école
• Après Shanghai, PISA... des signaux d'alarme
• Remettre les enseignants au centre du système éducatif
• L'autonomie d'abord
• Au lycée : aller au bout de la réforme
• À 6 ans tout est joué ?
• La fin du collège uniforme
• Faire de la voie professionnelle un chemin d'excellence
• Trois maîtres mots pour la réforme
• La France dans le monde des continents
• Le leadership des "pays-continents" modifie l'ordre international
• Les priorités diplomatiques de la France dans ce nouveau monde
• Il faut réaffirmer le caractère exceptionnel du lien entre la France et l'Afrique
• Il faut repenser les réseaux d'influence de la diplomatie française
• Cessons de nous payer de mots à propos de l'exemplarité
• Une pratique plus intègre de la politique
• Appliquer à soi-même ce que l'on préconise
• Réinstaurer la confiance dans la parole politique
• Assumer ses valeurs et convictions.

""Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles, disait Sénèque. Une sentence d'actualité quand on songe à l'état de la France et à la politique menée par François Hollande. Dès lors, une question essentielle se pose : quelle opposition souhaitons-nous incarner ? Eh bien, nous la voulons constructive et courageuse. Constructive car s'opposer c'est aussi, et surtout, proposer. Courageuse car s'opposer en période de crise implique de se montrer audacieux. Notre responsabilité est d'assumer le choix du courage, d'impulser des initiatives à la hauteur des enjeux et des espérances de tous. Pour, au final, redonner aux Français la confiance en l'avenir. Né d'une initiative commune, réunissant 12 personnalités de l'UMP, cet essai nourri de réflexions et propositions concrètes montre combien notre famille politique, parce qu'elle aspire à préparer l'avenir, parvient à s'exprimer d'une même voix lorsque le destin du pays est en jeu. Grâce à cet ouvrage, chacun constatera que le premier parti d'opposition porte collectivement un projet appuyé sur une vision à long terme. Ces 12 travaux de l'opposition, rédigés par d'anciens ministres et Premiers ministres, exposent en effet une autre vision de notre pays, proposent un nouveau regard sur sa place en Europe et dans le monde, livrent les pistes d'une reconstruction ambitieuse de son économie, de son éducation, de sa justice... À nous, avec vous, de bâtir ensemble la France nouvelle."--P. [4] of cover.

• 1209-1309. Le grand siècle des comtes de Foix
• De part et d'autre des Pyrénées, les comtes de Foix
• L'irruption des comtes de Foix sur le versant méridional à la fin du XIIe siècle, ses possibles motivations et ses conséquences
• Autour de Roger Bernard III et de Gaston VII Moncade...
• L'union de Foix et du Béarn en 1290
• Foix et Armagnac, de l'alliance au conflit (XIIIe- début XIVe siècle)
• Pouvoirs et communautés au lendemain de la Croisade
• Bruit de sabres. Répercussions directes et indirectes de la Croisade albigeoise dans la seigneurie catalane du XIIIe siècle
• Le droit catalan au temps de la Croisade contre les Albigeois
• Du premier au deuxième cartulaire municipal de Toulouse (1205-1295) : les consuls de Toulouse et le privilège des élections
• Hériter du Toulousain : Alphonse de Poitiers entre Capétiens et Raymonides
• La perception par l'archéologie de la Croisade et de ses conséquences
• Le troglodytisme aux époques historiques en haute vallée de l'Ariège : occupations et utilisations des porches des grottes
• L'Église combattante
• L'évêque Foulque dans la Chanson de la Croisade albigeoise
• L'iconographie des peintures de Saint-Pierre de Montgauch : une réponse "anti-cathare" de l'évêque de Couserans ?
• Les vitraux christiques des cathédrales languedociennes de Carcassonne, Béziers et Narbonne (fin XIIIe-début XIVe siècle) : une réponse à l'hérésie ?
• Place et signification des évènements de Montaillou dans le contexte répressif du début du XIVe siècle
• L'inquisiteur et l'évêque. Différences et ressemblances dans les registres de Geoffroy d'Ablis et de Jacques Fournier
• Hôtes et refuges
• Vers une exclusion des Juifs
• De nouvelles procédures : place et rôle de la disputacio face aux Juifs après la Croisade contre les Albigeois
• De la Croisade de 1209 à la Croisade des Pastoureaux : les Juifs méridionaux et catalans à l'épreuve de l'Inquisition
• Autour de Salomon ben Adret, les pouvoirs et les Juifs après 1209 (France méridionale et Catalogne)
• De part et d'autre des Pyrénées. Économie, commerce et mouvements de la population juive au temps de la Croisade dans les territoires géronais
• L'Église locale au coeur des difficultés du temps
• Le monachisme féminin en comté de Foix et l'impact du catharisme et de la Croisade
• Le monastère de Lézat. Sortie de crise et cartulaire (1229-1249)
• Capoulet : une commanderie hospitalière et son temporel en comté de Foix (XIIe-début XIVe siècle)
• L'abbaye de Saint-Sernin de Toulouse au XIIIe siècle : indices de crise et positionnement territorial en comté de Foix.

"La Croisade contre les Albigeois fut la réponse, en 1209, au danger que représentait pour l'Église romaine la forte implantation de l'hérésie cathare dans le midi languedocien. Dans cette tragédie, les terres ariégeoises ont eu une place sans pareil. Elles sont le pays de Montségur, le "siège et la tête" de l'Église hérétique, et le pays de Montaillou, le lieu des derniers cathares : ce n'est pas un hasard si les dernières résistances se sont concentrées ici. Car ces terres sont avant tout les terres des comtes de Foix. Ces grands seigneurs ont été les chefs des troupes languedociennes contre les armées croisées, les protecteurs des hérétiques et des seigneurs faydits, ils ont défié l'Église et le roi. C'est la seule grande famille méridionale à avoir oscillé entre orthodoxie et hérésie. C'est la seule pourtant à avoir survécu à la Croisade et, bien plus, à en être sortie grandie. À la fin du XIIIe siècle, les comtes de Foix sont les plus grands seigneurs du midi languedocien, ils ont un grand domaine en Catalogne et ils se sont assurés l'héritage du Béarn, ils sont au sommet de leur puissance."--P. [4] of cover.