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• Avertissement
• L'âme disparue
• L'âme. Ce quelque chose entre hoc aliquid et no sè què
• Que peut bien vouloir dire ce mot d'âme ?
• Le ciel nous est tombé sur la tête. De la déglingue au souci dépneumatisé
• L'intériorité n'a-t-elle pas été détruite par la technique ?
• Oubli ou refoulement ?
• De l'âme au sujet
• Parcours. De l'auto-attestation du moi chez Descartes au sujet déglingué de l'âge des revendications infinies
• La prolétarisation psychique & spirituelle
• Qu'est-ce que ce que l'intériorité ?
• Le dogme de l'anti-essentialisme
• L'organisation du discrédit de la vérité
• Discrédit de la vérité & destruction du monde
• La philosophie sur le chemin de la perdition
• Platon. ou#Le lever de soleil de l'âme
• Philosophie contemporaine. Platon censuré
• L'âme prise entre refoulement & misopsychie
• Le refoulement de l'âme chez Descartes
• Rousseau. ou#Le moment de la psychotomie
• L'âme, ce supplément
• Le supplément perdu
• Dénormalisation
• Les deux désinstitutionalisations
• La tyrannie de la subjectivité
• La tyrannie de la vie
• Biopouvoir
• Interlude
• Le remplacement de l'âme par le mental
• Abolition de l'âme & extériorisation de l'homme
• Et voilà pourquoi votre âme est muette
• L'âme, menacée par le retour du holisme.
• Les enjeux de la spectacularisation de la vie privée
• Quand le meurtrier de Dieu perd son smartphone
• Débiologisation & déspiritualisation de la mémoire
• Contre les préjugés des philosophes de notre temps
• Éloge d'une idée-racine, celle de nature humaine
• Question simple. Qu'est-ce que l'âme
• L'âme est un événement
• Peut-il exister une connaissance de l'âme ?
• L'intuition universelle de l'âme
• Le refoulement du spirituel
• Le déclin du silence, le déclin de la nuit, l'oubli de l'âme
• Heidegger. Libérateur pour penser l'âme
• Réflexion anti-nietzschéenne. L'esclave et l'homme digital, de l'aurore de l'âme à son abolition
• La puissance. Cet élan vers l'âme
• Le pélagianisme de la modernité contre l'écologie de l'âme
• Nouvel interlude
• L'hémorragie de la philosophie
• Allons à l'âme par quatre chemins.

"Où est passé le mot "âme" ? Pourquoi a-t-il été escamoté ? Comment s'est-il évaporé de notre langue, volatilisé de notre culture, évanoui de notre quotidien ? Que signifie sa disparition ? Et que nous dit-elle de l'humanité contemporaine ? Il n'y est pas allé d'une subite révolution. Il s'est agi d'un lent mais implacable effacement. Celui que Robert Redeker dévoile et démontre ici en refaisant l'histoire de ce mot perdu. Peu à peu, on a doté l'âme, vocable crucial, d'apparents compléments qui ont fini par se révéler de complets substituts. On lui a préféré l'ego, le moi, le sujet, la conscience puis l'inconscient et, dernièrement même, le cerveau. Ainsi, de Descartes à Derrida, des premiers modernes aux ultimes déconstructionnistes, la spiritualité dévitalisée, le monde désarrimé, l'homme désincarné n'ont cessé de croître sur l'âme désertée. Mais la réalité de l'âme, elle, n'est pas éteinte. Elle s'est seulement absentée de notre pensée. Elle demeure le chiffre secret de la vie vivante et le restera tant qu'il ne sera pas trop tard. Cet essai libre et libérateur nous invite à souverainement la redécouvrir, la retrouver, la sauver."--Page 4 of cover.

Die Analogie wird trotz einiger neuer Ansätze immer noch äußerst kontrovers diskutiert. Entweder wird sie als originelle Denkform, als Gefahr für die Wissenschaft oder als der Metapher untergeordnete rhetorische Figur verstanden. Die Arbeit macht es sich erstmals zur Aufgabe diese verschiedenen Zuschreibungsformen der Analogie aus ihren antiken Definitionen herzuleiten und deren wechselweise Abhängigkeit aufzuzeigen. Sie kann damit nicht nur neue Erkenntnisse hinsichtlich der mathematischen, wissenschaftlich-heuristischen und rhetorischen Funktionen der Analogie zu Tage fördern, sondern auch darlegen, inwiefern die Analogie schon seit ihren ersten Definitionen zwischen den Feldern von Wissenschaft und Ästhetik agiert und beide Kulturen aufeinander zu beziehen weiß. Dies macht sie insbesondere für die Moderne interessant, wo sich vor dem Hintergrund der idealistischen Erkenntniskrise, dem Ausdifferenzierungsprozess der Wissenschaften und den ästhetischen Darstellungsfragen Probleme der Vermittlung ergeben. Die Arbeit zeigt anhand von Kant, Novalis und Goethe, wie die Analogie sowohl deren philosophisch/wissenschaftliche Denkweisen als auch deren ästhetischen Darstellungskonzepte strukturiert. Im Gegensatz zu Foucaults Verdrängungsthese der Analogie ab dem 17. Jh. macht die Arbeit deutlich, dass in der Moderne nicht ihr Ableben, sondern vielmehr ihr zweiter Frühling besungen wird

• Introduction La magnifique désolation
• Pt. 1. Construire l'âme sous le signe du serpent
• Anticorps, non-corps et contre-corps
• Dématérialiser le corps
• Un squelette avec une âme
• Accabler la matière
• Le devenir hérisson de la plante
• Purifier la chair
• Corps de papier et vie textuelle
• Créer un anticorps
• Les langues de feu de l'esprit-saint
• Damner la chair
• Nulle érection dans le jardin d'éden
• Sexualiser le péché
• Le sang, semence de chrétien
• Supplicier les corps
• L'amour de la sainte abjection
• Imiter le cadavre
• L'art de dresser les corps
• Encager le désir
• Pt. 2. Déconstruire l'âme sous le signe du chien
• Le lieu du fil de la hache
• Déplatoniser l'âme
• Les ratiocinations du renard
• Réhabiliter l'animal
• Leçons des leçons d'anatomie
• Effacer l'âme
• Une certaine glande fort petite
• Localiser l'âme
• Le cartésianisme contre descartes
• Cerner l'esprit
• Penser sans penser qu'on pense
• Humaniser l'animal
• La fleur des atomes
• Atomiser l'âme
• Comme la flamme d'une chandelle
• Mécaniser l'âme
• Le cœur de la grenouille sur une assiette réchauffée
• Électriser les corps
• Pt. 3. Détruire l'âme sous le signe du singe
• Vie et mort de l'huître
• Bestialiser l'homme
• Fabriquer l'émule d'un chevreuil
• Régénérer l'Homo sapiens
• Généalogie de l'eugénisme républicain
• Décapiter l'âme
• Une glande pinéale postmoderne
• Métapsychologiser la psyché
• Le temps du corps sans organes
• Structuraliser l'être
• Un visage de sable effacé par la mer
• Tuer l'homme
• Conclusion : Sous le signe de la méduse vers les chimères transhumanistes
• Numériser l'âme
• Épilogue : Le silence éternel des espaces finis
• Bibliographie.

""L'histoire de l'âme est l'histoire de l'idée que l'homme se fait de lui-même face à la mort. Des premiers hommes qui découvrent les cycles de la nature aux derniers que nous sommes qui envisagent le posthumain en dehors de la vie sur terre, en passant par les hommes des pyramides, de l'agora, du forum, de l'église, avant d'en arriver à celui du supermarché planétaire, c'est cette odyssée que je me propose de raconter. De l'âme immatérielle à l'âme numérique, tout converge vers la possibilité d'un posthumain inaugural de l'inhumain. Cet avenir est déjà notre présent." Véritable enquête philosophique construite comme un roman policier, Anima est le premier volume d'une réflexion consacrée à l'homme et au posthumain. Il sera suivi de Barbarie, qui examinera la nature de cet avenir qui se dessine."--Page 4 of cover.

"Levinas formuliert die strukturell einzig mögliche Kritik an Hegel, indem er eine Dimension menschlicher Subjektivität freilegt, die von der dialektischen Totalität vorausgesetzt werden muss, ohne in sie aufgehoben werden zu können. Anne Clausen rekonstruiert diese Dimension menschlicher Subjektivität als Gewissen und konfrontiert sie mit Hegels Gewissenskritik, in der sich die zentrale Figur auch des Hegel'schen Denkens exemplifiziert. Die Doppelstudie leistet damit ein Zweifaches: Zum einen klärt sie das Verhältnis von Hegel und Levinas in seiner logischen Grundstruktur auf. Sie hat aber nicht nur historischen Charakter, sondern beansprucht zum anderen, einen systematischen Beitrag zur Verständigung über den Begriff des Gewissens zu leisten. Das Gewissen lässt sich nicht auf eine rein psychologische Bedeutung reduzieren. Es geht vielmehr in die Konstitution von Subjektivität überhaupt ein. Jenseits aller Ordnungen kosmologischer, theonomer oder metaphysischer Provenienz steht das Gewissen für unsere Bindung an das Gute, die aber nicht als Bindung an bestimmte Inhalte gedacht werden kann, sondern als die Erfahrung eines unbedingten Anspruches des anderen Menschen verstanden werden muss."-- Provided by publisher.

• Pour une connaissance de l’homme qui ne soit pas anthropologique. La prise en compte par Herbart de l’histoire culturelle de l’humanité
• Anthropologie et critique de la religion chez Feuerbach
• Un sens moderne de la métaphore anthropologique du microcosme. Le Mikrokosmos de Lotze
• L’anthropologie du Capital
• Theodor Waitz. L’itinéraire d’un philosophe anthropologue
• L’anthropologie philosophique de Max Scheler
• Erich Rothacker. L’anthropologie philosophique comme anthropologie culturelle
• Le pouvoir mimétique. Le matérialisme anthropologique comme stratégie politique
• Ernst Cassirer, Helmut Plessner. De la perception de la forme à la question de l’anthropologie
• Vers une anthropologie désanthropologisée. Karl Löwith et la question de l’homme et du monde
• Leo Strauss, le secret d’Europe
• Un article français de Plessner en 1958.

"Longtemps l'anthropologie philosophique est restée en France une discipline ignorée ou sous-estimée. Au contraire, en Allemagne, elle a joué un rôle essentiel depuis deux siècles, dans les systèmes philosophiques et dans les relations entre philosophie, sciences humaines, discours religieux - ou antireligieux - et politiques. Feuerbach et Marx, Herbart et Lotze, Scheler, Cassirer, Walter Benjamin ou Leo Strauss comptent parmi ses principaux représentants. La nature de l'homme (s'il en a une) et sa place dans la nature et dans l'Histoire, son rapport à l'animalité, les liens entre l'individu et autrui, les relations entre les groupes humains et ce qui les détermine : autant d'objets de controverses, dont on redécouvre l'intense actualité."--Page 4 of cover.

• I. L'évidence perdue

• Prologue. L'être à la lumière des dieux
• Pt. 1. Platon aujourd'hui
• La seconde gigantomachie platonicienne
• Les deux récits du Timée
• Platon, notre contemporain (I)
• Platon, notre contemporain (II)
• Pt. 2. Kant, une révolution
• Les deux révolutions coperniciennes de Kant
• Du signe à l'esprit. Note sur la huitième Lettre à Sergio Solmi sur la philosophie de Kant d'Alain
• Réflexions sur l'événement-originaire de l'histoire de l'humanité
• De la Critique à la Révélation
• Pt. 3. Kierkegaard incognito
• Incarnation et incognito. De Kierkegaard à Henry James
• Éloge du secret. Trois notes pour lire Crainte et tremblement
• Job, ou la décision à l'impossible
• Petite phénoménologie de la donation ?
• Épilogue nietzschéen. De la fable à l'inévidence du monde
• La fable du monde
• Quelques remarques sur l'inévidence du monde. Nietzsche lecteur de Husserl.

"Un rêve de présence (du côté de l'être) et d'évidence (du côté de la pensée) traverse l'histoire de la philosophie, et pourtant il ne cesse d'être mis à mal. Plutôt que d'écrire à vive allure cette histoire d'un déclin, de la manifestation de l'être à la lumière des dieux (Prologue grec) jusqu'au constat d'une perte du monde-vrai (Épilogue nietzschéen), le présent recueil s'arrête sur quelques figures, livrant ainsi quelques exemples du travail de la pensée pour retenir ce qui commence de se perdre : Platon et la pensée du monde (la pensée comme combat pour être et monde), Kant et la pensée du sujet (d'un sujet placé dans une situation critique mais dont les tâches, théoriques et pratiques, demeurent), Kierkegaard et la pensée de Dieu (pour qu'une existence née au loin de Dieu puisse enfin se tenir devant lui). Ces études voudraient montrer que, même chassée de l'évidence de la présence, la philosophie trouve son élan moins dans la nostalgie que dans la promesse d'un recommencement."--Page 4 of cover.

• Cause du monde
• Contingence
• L'être indépendant
• Le principe de raison suffisante
• Plutôt que rien ?
• Mouvement
• Régression à l'infini
• L'argument radiodiffusé
• Un argument calamiteux ?
• La neutralité métaphysique du big bang.

"L'argument de la contingence, rebaptisé par Kant preuve cosmologique, prend comme point de départ le monde, ou la réalité en général. Ce monde, dit-on, aurait pu ne pas exister : il est contingent. Il faut donc remonter à un être nécessaire par soi, qui est la cause première, la raison ou l'explication ultime de ce monde. Mais d'abord, il faut s'assurer que la notion de contingence s'applique aux objets ou aux événements, et pas seulement à des propositions. Il faut ensuite déterminer si la conjonction, simultanée ou successive, de tous les êtres contingents est elle-même contingente. Et surtout, est-il certain que ce qui est contingent doive avoir une cause ou raison de son existence, distincte de soi ? Pourquoi pas, d'ailleurs, une régression de causes à l'infini ? Pourquoi, dans la chaîne des causes, devrait-on s'arrêter à une cause première ? Et, le cas échéant, pourquoi l'explication de la contingence du monde aboutirait-elle à un être premier, et non à une multitude de facteurs ou d'ancêtres ? La cosmologie du Big Bang éclaire-t-elle la question ? On devine que l'argument de la contingence n'est pas un long fleuve tranquille. Paul Clavier revisite, de Platon à Russell, les principales occurrences de l'argument, les débats conceptuels qu'il soulève, les perspectives qu'il ouvre."--Page 4 of cover.

• V. 1. Body and soul
• v. 2. Living together

"Essays on Aristotle's "hylomorphism" - i.e., his conception of an organism's body as standing to its soul as matter (hulê) to form (morphê). Common readings - that there is only one form per species and that matter is what distinguishes individuals within a species from one another - are rejected in favor of the view that each member of a biological species has its own numerically distinct form. Original grounds are given for Aristotle's conception of soul as "the form and essence" of an organic body: he thinks it needed to account for the distinction between generation and destruction simpliciter and the mere alteration of existing stuff. The compatibility of this with Aristotle's conception of matter as the substratum of coming-to-be and passing-away is defended by appeal to a distinction between functionally defined organic parts (such as eyes) and the elements that constitute them. An original reading of the perceiving part of soul as one with the desiring part is given and asymmetries afforded by Aristotle's teleology explored. "Normative" cases (where formal explanations dominate) are contrasted with "defective" ones (where matter is incompletely "mastered" by form), with special attention to akratic subjects: their desires are not fully mastered by practical reason, which stands in normative cases as form to matter. The role played by Aristotle's conception of soul in his account of rational agency is employed against the dogma that he lacked the allegedly "modern" conception of "self" found in Locke and an original reading of Locke's account of personal identity is developed"-- Provided by publisher.

• Post-truth phenomenology
• Post-truth epistemology
• Facticity and truth
• Information and knowledge.

In a world where more and more fake news is being spread, it is becoming increasingly difficult to distinguish truth from lies and knowledge from opinion. Disinformation campaigns are not only perceived as a political problem, but the fake news debate is also about fundamental philosophical questions: What is truth? How can we recognize it? Is there such a thing as objective facts or is everything socially constructed? This book explains how echo chambers and alternative worldviews emerge, blames post-factual thinking for the current truth crisis, and shows how we can escape the threat of truth relativism. The contents: - Fake news - Post-truth epistemology - Theories of truth - Information and knowledge The target groups: - Philosophers - Media scientists - Political scientists - Social scientists. The author: Thomas Zoglauer (Dr. phil. habil.) teaches philosophy at the Brandenburg University of Technology at Cottbus-Senftenberg and at the Graduate Academy of the University of Stuttgart and is the author of numerous books on the philosophy of technology and applied ethics. This book is a translation of an original German edition. The translation was done with the help of artificial intelligence (machine translation by the service DeepL.com). A subsequent human revision was done primarily in terms of content, so that the book will read stylistically differently from a conventional translation.

• Pt. 1. La connaissance de soi
• Delphes
• Les Jeux Pythiques
• Pindare et l'esprit agonal
• La figure d'Apollon
• La Pythie et les sentences delphiques
• La connaissance de soi comme connaissance de ses limites
• L'exigence de mesure. Le "Connais-toi toi-même" entendu comme "Rien de trop"
• L'ignorance
• La philautie
• La conversion
• La connaissance de soi doit déboucher sur un devenir soi
• Connaissance de soi comme âme et soin de soi
• Se connaître comme immortel
• La connaissance de soi débouche sur une tension de soi vers un au-delà de soi
• Condition humaine et condition divine dans la poésie de Pindare
• Platon/Nietzsche. L'humanité conçue comme une tension entre la bête et le divin
• Platon : de bas en haut
• Enthousiasme, folie philosophique et atopie socratique
• Le choix existentiel
• L'individualité des âmes
• La digression du Théétète et l'assimilation au divin
• Le paradigme de la vue
• Connaissance du modèle divin et application politique
• Le prométhéen chez Nietzsche
• Pt. 2. Devenir soi
• Le danger de la connaissance de soi
• La priorité de l'action
• De Pindare à Nietzsche
• La nécessité de la lutte pour pouvoir se connaître
• Nietzsche : "Deviens qui tu es"
• Une connaissance de soi au-delà de la pratique ?
• Nietzsche : vers un autre type de connaissance de soi
• La maîtrise de soi chez Nietzsche
• Se proposer une image de soi pour monter vers soi.

"Tout en critiquant la morale occidentale ancrée selon lui dans la sentence "Connais-toi toi-même", Nietzsche développe pour sa part un impératif ("Deviens qui tu es") qui s'inspire en réalité également de la tradition delphique, à travers la figure de Pindare. Réinterprétant lui-même cette sentence, le poète écrivait ainsi "Deviens tel que tu as appris à te connaître". C'est donc paradoxalement à partir de l'injonction à devenir soi que Nietzsche opère la critique de la morale issue elle-même de l'invitation à la connaissance de soi. Ce livre cherche à montrer que cet idéal, tel que le conçoit Platon, libère en réalité la possibilité du devenir soi et que celui-ci est comme la formule secrète du "Connais-toi toi-même"."--Page 4 of cover.

• Introduction : l'existence humaine entre sens et significations
• L'homme est à la fois "animal symbolicum" et "animal worldly"
• La nécessaire détermination d'objets pour donner consistance à notre être-au-monde
• À la source du dépli du sens de l'existence
• Du sens à la signification
• Les objets symboliques donnent de la profondeur au monde
• Deux façons divergentes d'être-au-monde
• Sens et signification vont pourtant nécessairement de pair
• La saturation des significations ne peut occulter l'irréductible incomplétude du sens
• 1. L'imagination primordiale
• Le soupçon de monde offert par l'imagination primordiale
• Ad fontes : de Spinoza à Kant
• L'imagination est la source de la vie phénoménale
• Les prémices du dépli du sens : de la pré-figuration à la figuration de notre être-au-monde
• Le schéma corporel comme pivot primordial de notre être-au-monde
• Surmonter les images pour accéder aux rivages de la signification
• 2. Laconsciencecommearcinteni1onnel entre sujet incarné et objectités mentales
• De l'imagination primordiale à la prise de conscience
• L'orientation nouvelle que donne l'intentionnalité de la conscience à nos conduites
• Le statut ambigu des "objectités" mentales de la conscience
• La tension entre conscience imageante et conscience vigile
• Une conscience encore à la merci du principe du plaisir
• Le sentiment de l'absurde émerge des revers du sens
• Les configurations rationnelles de l'entendement ne dissipent pas la propension à vivre dans l'illusion
• 3. Les institutions symboliques et le partage du sens
• Attitude propositionnelle versus discours référentiel
• L'illusion d'une vie sociale fondée exclusivement sur les affects
• La langue comme institution culturelle
• Des indices aux signes linguistiques
• La langue comme force formatrice des contours d'un monde propre à une culture
• Les institutions symboliques comme fondements de la vie sociale humaine
• L'esprit objectif comme pourvoyeur du sens de nos conduites sociales
• Le "noyau de sens" que présuppose tout établissement de rapports sociaux humains
• 4. Le sens comme matrice des significations
• Ontologie de "l'objet" transcendantal de la conscience
• La nature amphibolique de l'X transcendantal
• L'abduction comme activité de la pensée pour accéder à l'objectivité du sens
• L'objet de pensée et son statut irréductible de problème
• Sens (Sinn) et signification (Bedoutung)
• Les enjeux existentiels du passage du problématique à l'assertorique
• 5. Manières de faire notre être-au-monde
• La capacité de l'homme à se réapproprier le "quelque chose" pour en faire son être-au-monde
• Le "rien d'étant"comme clé de voûte du déploiement de notre être-au-monde
• De I'"être de raison" à l'usage fonctionnel de l'"être imaginaire"
• Découvrir et inventer
• De l'inventivité technique à la créativité artistique
• L'art comme transfiguration
• Notre existence en résonance symbolique avec le monde
• L'œuvre d'art : entre existence réique et objet symbolique
• Retour à la "Table du Rien" pour comprendre la nature de l'objet symbolique
• De la signification au sens et vice-versa
• De l'expérience esthétique à l'expérience éthique de notre être-au-monde
• Conclusion : Sens et finitude
• L'incomplétude du sens est un marqueur de notre finitude
• Assurer la continuité du sens malgré les discordances de l'existence
• Notre responsabilité vis-à-vis du dépli du sens
• La présupposition fondamentale pour ajuster notre orientation existentielle
• Relayer les synthèses de l'imagination par des synthèses conceptuelles
• La puissance transhistorique de l'activité de la pensée.

"Exister, c'est toujours se figurer son existence. L'exigence de sens s'amorce déjà au creux de notre subjectivité. Mais le sens que nous imaginons mettre dans notre vie se heurte souvent à l'adversité du réel, au risque d'éprouver le sentiment de l'absurde. Le souci du sens implique donc une prise en charge effective de la réalité. Pour nous orienter dans la vie phénoménale propice à l'illusion et s'y doter de repères fiables, encore faut-il que s'opère le dépli du sens : son incomplétude initiale doit alors laisser place à des réseaux de significations objectives et au déploiement de dispositifs symboliques favorisant la réflexivité. L'enjeu de ce dépli est de garantir notre être-au-monde et de passer du statut de figurant à celui d'acteur de notre existence."--Page 4 of cover.